• Je suis inconsolable, je suis déchirée, je suis vide.
    Je n'arrive toujours pas à me faire à l'idée que je ne reverrai pas mon petit Ulysse. Il me manque cruellement.
    Je le vois partout, il m'arrive de l'appeler et même de l'entendre miauler... c'est dur, c'est si difficile à vivre !
    C'est un vrai deuil.
    Depuis une semaine, mon entourage, mes amis, ma famille, vos commentaires me comprennent bien... je remercie chacune de ces personnes de me soutenir dans cette difficile épreuve...

    D'autres n'y comprennent rien... me disent que ce n'était qu'un chat et que des chats, y'en a plein.
    "Va prendre un petit chaton, tu verras, çà va te faire rire"
    Voilà ce qu'on me dit parfois...
    Je ne peux même plus entendre çà !
    Je ne peux tout simplement pas. Me consoler avec un autre petit compagnon n'enlèvera rien à ma souffrance... rien du tout. C'est mon Lilys qui me manque.

    Je m'endors avec les coussins sur lesquels il adorait s'affaler en fermant à moitié les yeux de bonheur. Je pleure à chaque poil trouvé. Je vénère chaque photo où je suis avec lui, pleurant toutes les larmes de mon corps... je vois son petit minois qu'il penchait sur le côté pour réclamer une papouille... je le vois souffrir, avant son départ. Je le revois venant se caler contre moi, le jour avant son grand départ... retournant sa tête en signe d'affection pour réclamer des caresses... je ne pouvais imaginer que je le perdrais le lendemain... j'ai le coeur lourd !

    Je crois aller mieux à certains moments et d'un coup, un flash, une image, un objet, un souvenir... et tout bascule. Je vis un cauchemar depuis une semaine, et je ne suis pas prête de m'y faire !

    On avait beau me dire que 11 ans 1/2 c'était bien pour un chat... il n'avant que 60 ans, environ... il aurait encore pu avoir de belles années devant lui, avec moi. Je l'aime tant.
    Je ne peux pas m'y faire, je suis en colère avec cette vie !
    Cette vie qui ne me donne pas d'enfants et qui m'arrache mon petit Ulysse, brusquement, le faisant souffrir, il ne méritait pas çà... il ne méritait pas de partir comme çà, si vite, souffrant !
    J'ai la consolation de l'avoir accompagné jusqu'au bout, il était sur mon coeur, sur mon ventre... je l'ai caressé longtemps, longtemps, jusqu'au tout, et encore après, longtemps. J'ai mis ma souffrance un peu de côté, pleurant le plus doucement qu'il m'était possible, pour ne pas l'effrayer dans ses derniers instants et lui montrer tout mon amour... Je l'ai délivré de sa souffrance et maintenant, c'est moi qui souffre le martyr... J'ai hurlé ma souffrance dans la voiture, une demi heure après... laissant exploser tout ce que j'avais occulté pour lui... laissant ma peine me couler sur les joues, sur mon T-shirt, haïssant le sort de me l'avoir enlevé... de m'avoir obligée à prendre cette si terrible et cruelle décision !
    Quand on aime son petit compagnon, il faut savoir abréger ses souffrances, c'est aussi l'aimer que de le laisser partir dignement, sans agoniser... Aïe, j'ai si mal !!!
    Je suis en manque total de lui... j'ai mal au coeur et au corps.
    J'ai des picotements aux bras, aux jambes, mes tripes ne sont qu'un noeud... je n'ai plus d'appétit, je dors mal, je rêve de lui.
    Je l'ai vu dans mes rêves, j'étais si heureuse, je me disais que je me réveillais d'un cauchemar... je me souviens encore en pleurant du sentiment de soulagement que j'ai ressenti dans mon rêve... je l'ai appelé et il est venu péniblement vers moi, en respirant difficilement, comme la nuit avant qu'il ne parte... c'était terrible... çà me hante !

    Je sais que beaucoup de petits compagnons apportaient énormément de bonheur à leurs maîtres... que je suis loin d'être la seule à vivre ce calvaire... je le sais, malheureusement pour tous ceux qui vivent ce que je vis... ou qui l'ont vécu... ou qui vont le vivre. C'est terrible, je vous comprends !
    J'ai trouvé un blog où je me suis sentie vraiment comprise...
    On y parle de la façon de faire le deuil de son petit compagnon... des petits conseils.
    Je me suis reconnue dans les étapes décrites : le chagrin, la culpabilité, la colère... etc...
    J'ai laissé mon commentaire (en 2 parties car il était trop long)
    et j'ai lu les autres commentaires... déchirants pour la plupart.
    Perdre un petit chat, un chien, même un petit lapin ou un hamster, c'est très difficile et il faut comprendre que celui ou celle qui vit cette tristesse vit un vrai deuil.
    Voici ce blog : Comment faire le deuil de son animal ?

    Et j'ai aussi trouvé ce site qui explique très bien ce que je peux traverser... ce que vous pouvez traverser... ce que tous ceux qui aiment leurs petits compagnons traversent lors de leur disparition, et après leur disparition... un cauchemar.
    A lire, c'est très bien expliqué !
    On se sent compris...
    Le deuil de l'animal, comment s'y préparer ?

    Je n'ai plus ce petit être que j'aime tant dans ma vie... il était un petit bébé pour moi... Quand je revois ses photos, çà me fend le coeur et je n'arrive encore pas à admettre que c'est vraiment fini, que je ne l'aurais plus jamais dans mes bras...
    Cà fait horriblement mal !
    J'ai un traitement médical pour m'aider, sinon, je ne tiendrai pas le coup et je n'ai aucune honte à le dire.
    Ceux qui ne me comprennent pas, qu'ils passent leur chemin.
    Je les plains de ne pas comprendre...
    Ceux qui me comprennent, votre chagrin est le mien...
    Nous aimions nos amis... nous les aimons toujours.

    Les mots, les phrases défilent, j'essaie d'expliquer ce manque, ce vide en moi, et je m'aperçois que je n'y arrive pas.
    Je suis vide, simplement vide. Je ne m'y fais pas !
    Mais tous ces mots ne décrivent pas l'immensité de mon chagrin, la profondeur de ma tristesse d'avoir perdu mon Ulysse. Je reste inconsolable, déchirée !

    Ulysse, mon Lilys, tu me manques atrocement !
    Chaque jour qui passe est aussi pénible que le précédent.
    Je vois tes photos, je n'admets pas que je doive parler de toi au passé, que je ne puisse plus te serrer dans mes bras, te faire plein plein de bisous... Je m'accroche à plein de choses de toi, mais je n'arrive encore pas à me confronter à tes affaires.
    Elles sont au sous-sol, rassemblées et je ne peux pas les regarder. Tant de souvenirs, tant d'histoires de toi, de moi.....
    Chaque couverture, chaque plaid, tes litières pas encore vidées, tes "dodos", tes chaises, tes paniers... ils resteront les tiens...
    Je ne les donnerai pas, aucun autre animal ne posera ses pattes sur tes affaires... Chacune de tes affaires a été achetée pour toi, pour une raison précise... chacune a été testée et adoptée par toi... donc elles resteront les tiennes !
    Tu es dans mon coeur, mais je m'attends toujours à te voir à chaque coin de la maison, il me semble parfois que je t'entends. Quand on va manger ou se coucher, le quotidien me rattrappe et il m'arrive de t'appeler. C'est la cata, les larmes coulent à flots sur mes joues et je ne peux plus rien contrôler.
    Qu'on ne me dise pas que tu étais vieux, tu ne l'étais pas, mon petit bébé d'amour... il y a bien plus vieux...
    Je t'aime tant mon petit Lilys d'amour, mon bébé adoré...
    Heureusement je ne suis pas seule, et je peux compter sur beaucoup de gens pour m'aider dans mon chagrin. Je ne sais pas ce que je ferais sinon...
    Je t'ai offert la délivrance et je souffre maintenant le martyr sans toi, mon petit bébé chéri... mon Lilys adoré.
    Nos câlins me manquent, tout me manque.
    Tu n'étais pas un chat, tu étais mon petit bébé d'amour.

    Je n'arrive pas à passer à autre chose...

    Je suis inconsolable sans toi. Je t'aime mon Ulysse...
    Les mots me manquent pour te dire tout mon amour.


    Ta Tite maman inconsolable
    qui te pleure depuis plus d'une semaine...


    38 commentaires




  • Mon Ulysse... mon compagnon depuis presque 12 ans...
    Tu as embelli ma vie comme tu ne peux pas l'imaginer.
    Et maintenant, tu es parti... pour toujours...
    Cà fait mal, si mal... si mal... aïe...

    J'ai des centaines de photos de toi, il n'est pas facile d'en choisir une, mais celle-ci, où tu regardes droit vers moi, où tu poses, est belle... c'est toi tout simplement, mon Lilys...
    Ulysse, Titi, Lilys, Boudoune d'amour, Nounoune, Nouchoune et j'en passe, des dizaines de petits noms se bousculaient sur mes lèvres lorsque je t'appelais... pour te faire plein de bisous, des milliers de bisous... sur ton poil si brillant... Tu respirais à fond, l'air de dire... "bon, je laisse passer, elle est bizarre maman" ou alors tu fermais doucement les yeux pour me sourire... et moi, je te répondais en faisant comme toi...

    Des tas de souvenirs émergent à la seconde... je ferme les yeux, je ne vois que toi... dans ton dodo, sur le dos, faisant la statue de la liberté avec ta petite patte en avant... ou la tête sur le côté réclamant une papouille... ou ta petite tête dépassant au dessus de la table, et faisant les yeux doux... et... et... et... des tonnes d'autres souvenirs... je ne pourrai jamais tous les écrire ici... tellement il y en a !

    Tu n'as jamais été pour moi un simple chat... tu étais l'enfant que je n'arrive pas à avoir, tu étais mon nounoune d'amour... mon bébé et tu me manques horriblement...
    Je t'aime tellement fort... c'est affreux de devoir vivre sans toi !
    Tu n'avais même pas 12 ans, tu n'étais pas jeune, mais pas vieux... tu es parti en 2 jours... alors que tu avais ronronné toute une semaine durant... sans arrêt, pour tout et pour rien... encore plus que d'habitude !
    Ta souffrance me hante... J'ai pris la décision, en te voyant ainsi, de la faire abréger parce que je t'aime... parce que tu ne méritais pas çà, parce que je te devais de t'aider à ne plus souffrir... je n'avais pas le droit de te laisser souffrir ainsi !
    La vétérinaire a été extraordinaire... j'ai eu tout ce que je voulais avec toi... Elle nous a installés dans une salle, je me suis installée sur un confortable fauteuil, avec toi sur mon ventre et sur mon coeur... papa à côté de nous... Elle nous a tout expliqué et on a eu le temps qu'on voulait, pour te dire au revoir... On te parlait, on te disait combien on t'aimait... combien tu as apporté à nos vies... mais tu souffrais trop, alors on l'a appelée pour qu'elle t'endorme, tu étais enfin en paix, hors de la souffrance, en respirant sereinement... encore endormi... avant le final... quand on serait prêts... On est restés longtemps encore ainsi... à te dire au revoir... en te donnant tout de nous pour tes derniers instants de vie... tu le méritais et encore bien plus.
    Puis quand on a été prêts, on a rappelé la vétérinaire... je n'ai pas regardé, je te regardais toi, sur mon coeur, et je te caressais sans cesse... et je n'ai même pas senti que tu partais... mais çà a été affreux, de te perdre !
    Mon coeur éclate du manque de ta présence.
    Les mots me manquent pour exprimer vraiment mon sentiment pour toi, un être si pur, si beau, si extraordinaire, si exceptionnel, si unique ! Ulysse, mon Titi...... mon Titi...

    Tu ne méritais pas de partir si tôt et de souffrir çà... un oedème pulmonaire, ton coeur fatigué... pourquoi toi, pourquoi toi qui était un chat extraordinaire, mon ami, mon compagnon de tous les instants... un ami hors du commun... mais pourquoi... pourquoi ?????
    Pourquoi la veille la vétériaire n'a rien vu... pourquoi il y a 15 jours, notre vétérinaire n'a rien vu non plus ???
    Cà a été si soudain ! Il paraît que c'est ainsi, que çà peut arriver très vite... sans prévenir...
    Pourquoi je dois te perdre à quelques jours de mes 40 ans ???
    Je n'ai pas d'enfants, même plus toi, mon enfant, mon Titi...
    Je n'ai qu'une chose à dire... pour traduire ma douleur : AÏE...
    Mon corps entier fait aïe...

    Lorsque tu es arrivé dans ma vie, j'ai compris que c'était une vraie rencontre, de celles qui sont uniques... quand on adopte un compagnon, c'est jusqu'au bout. Papa et moi t'avons donc accompagné dans tes derniers instants, te parlant, te disant tout notre amour, toute notre peine que tu nous quittes... c'est si dur, si difficile que tu ne sois plus là ! Je ne sais pas du tout comment je vais faire pour continuer sans toi... ce chagrin dans mon coeur, dans mon corps est horrible, et ton tit papa est comme moi, tu lui manques horriblement ! C'est si dur !

    On est partis en vacances avec toi, et on est revenus sans toi, c'est affreux de vivre çà... de devoir te laisser là-bas... mais on va aller te rechercher... dans la belle urne qu'on t'a choisie, à la couleur de tes beaux yeux verts !

    Tu as laissé ta vie en Bretagne, un bel endroit, les Côtes d'Armor, la côte de rochers roses... pendant nos vacances... les dernières avec toi. Je n'étais pas du tout préparée à çà !
    Je n'étais pas du tout préparée à çà... oh non !

    Je ne sais pas comment je vais faire pour apprendre à vivre sans toi alors que tu es partout dans la maison...
    Hier, quand nous sommes rentrés dans la maison sans toi, nous nous sommes écroulés, c'est horrible... tu nous manques partout, tout le temps !
    Lilys, mon amour de compagnon, tu étais exceptionnel.

    Nous avons eu tellement de chance de t'avoir dans nos vies...
    Tu les as remplies entièrement et maintenant, il va falloir combler cet énorme vide, ce silence dans la maison...
    Je me demande juste comment ???

    Tu n'étais pas un chat comme les autres, indépendant... tu étais tout le temps à notre recherche, demandant notre contact. Tout comme nous l'étions envers toi... un trio. On avait besoin les uns des autres et il nous manque toi maintenant... Quel vide, quel manque affreux !
    Je ne pourrai plus te serrer dans mes bras, tu ne viendras plus mettre ton petit museau dans mes cheveux et tu ne mettras plus tes petites pattes sur mes épaules, autour de mon cou. Tu ne viendras plus non plus au dessus de ma tête, la nuit, ronronner et m'apaiser... un vrai bonnet de nuit... que je n'ai plus...
    Tu es partout partout et tu n'es pourtant plus là.
    Comment va-t-on faire pour combler le vide que tu laisses ?
    Je ne veux plus un autre compagnon... non... çà non !!!
    Je ne voulais que toi, tu étais unique mon Titi... je ne retrouverai jamais un compagnon comme toi. Je veux que dans mon coeur, dans ma vie, tu restes unique ! Et tu le resteras !
    Je ne veux pas avoir à revivre ce que je vis maintenant... c'est trop horrible... tu me manques, tu me manques...

    On t'emmenait partout avec nous... partout là où on pouvait, on t'emmenait. On partait en vacances seulement là où on pouvait t'emmener, où on savait que tu serais confortable. Tu t'adaptais à tout... tu étais merveilleux.
    On partait au Portugal, sur la route, tu ne disais presque rien... juste quelques "grout" pour signifier que tu en avais un peu marre... Quand on s'arrêtait à l'hotel et que tu retrouvais tes petites affaires, tu te roulais dessus pour nous réclamer des papouilles, tout heureux d'être avec nous !
    On partait en week-end, pareil... on ne partait que si on pouvait aller à un hotel ou un endroit où on pouvait t'emmener... Tu avais ton propre petit sac de voyage... avec toutes tes affaires...
    On partait en vacances... pareil, on t'emmenait... partout tu allais avec nous... et tu le savais... tu t'installais sur les sacs de voyage... pour ne pas qu'on t'oublie... comme si on pouvait t'oublier : tu remplissais nos vies !
    Et quand vraiment on ne pouvait pas t'emmener, c'était mamie qui venait dormir avec toi à la maison... tu étais en très bonne compagnie... Elle aussi souffre de ton départ... beaucoup !

    Mon Titi, tu resteras à jamais dans nos coeurs, dans mon coeur de maman... Je t'aime, toi qui était si unique !

    Tu nous manques et tu nous manqueras encore longtemps... on ne t'oubliera jamais...
    C'est horrible de ne plus t'avoir à la maison ! Je vais essayer de faire avec... mais çà va être vraiment difficile... c'est vraiment trop dur... J'ai si mal !!!

    JE ne t'oublierai jamais mon Titi d'amour !


    Ne nous oublie pas... repose en paix mon Titi d'amour !


    Dulce, Ta tite maman d'amour, à son Titi


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