• Chaque geste de notre vie peut devenir bonheur

     

      

       

    Je remercie Sandy, qui m'a envoyé par mail ce texte qu'elle aime bien...

    Je l'ai trouvé très beau aussi et j'ai voulu le partager avec vous. 

    Moi, je fais le geste par l'intermédiaire de cette photo, de vous faire un bisou à chacun, pour commencer une belle journée...

    Gros bisous à tous...

     

    Un gros bisou en particulier pour Sandy...

    Sandy, vous avez compris que mon blog est un endroit de partage des belles paroles, des beaux messages, alors pour çà, je vous dit un grand merci. 

     

    Dominique. 

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

      

    L'avez-vous déjà remarqué, nous sommes toujours en attente du résultat d'un acte, d'un événement, projetés vers l'avenir, les yeux rivés sur l'aboutissement, sur l'arrivée, en attente d'autre chose, de quelqu'un d'autre, de mieux, d'ailleurs...
    J'escalade la montagne en ne songeant qu'à ce que je verrai du sommet.

    Je me dépêche de lire le livre pour en savoir plus, pour connaître la suite, toujours la suite, toujours plus avant. Je pose la question : "Comment est-ce que ça se termine ?"

    J'attends le train, je ne vis pas. Je suis tendue vers l'arrivée du train, le cou tendu vers le tournant où il va apparaître. "Il arrive ? Il arrive ?" Et bien sûr, une fois dans le train, je n'ai qu'une hâte : arriver !

    Au travail, j'attends la pause, la fin de la journée, le week-end, les vacances, la retraite... "Quand j'aurai rencontré l'âme-soeur...", "Quand les enfants seront grands", "Ah, si j'étais libre", "Quand j'aurai de l'argent", "Quand j'aurai déménagé", "Quand j'habiterai à la campagne", "Quand j'aurai le temps...", ou alors, c'est "Ah, si j'avais su...", "Avant c'était mieux !", "Ah, quand il/elle était là !".

    Et finalement, je ne vis pas et les années passent. Le compte à rebours a commencé et je ne savoure toujours pas la vie précieuse qui m'est offerte à chaque seconde, la douceur de l'air dans mes poumons, sur mon visage, les yeux de l'inconnu(e) qui me croise, la colline si vivante devant moi, la danse des nuages, un après-midi de repos, la chaleur de ma couverture, un toit sur ma tête, les clins d'oeil du soleil...

    Hier en faisant le ménage, j'ai pris conscience pour la première fois que j'aimais faire le ménage ! Et chaque acte est devenu un véritable plaisir : laver les vitres, jeter de vieux journaux, de vieux livres, faire le vide... Chaque geste de notre vie est/peut/va devenir bonheur, chaque instant, chaque seconde (ou presque !), ne serait-ce que respirer...

    Alex, L'Âme et le Coeur (mensuel gratuit)

     


    16 commentaires
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    J'ai trouvé ce texte de Marie-Claude Haumon très intéressant et poussant à la réflexion, tout comme j'aime bien...

    Si demain n'existait pas que ferions-nous ?

    Personnellement, je remplacerait les pointillés de son texte par:

    - Je ne verrais plus de guerres, plus de tueries !

    - tiens ! Plus de chômage pour personne !

    - plus d'enfants qui souffrent !

    - plus de drogues, plus d'accidents !

    - Je ne serai plus loin de ma famille !

    Ah oui, mais...

    - plus de chéri, de famille, d'amis...!

    - je ne verrai plus se soleil se lever !

    - je ne verrai plus de couchers de soleil !

    - plus de fleurs, plus de couleurs, de nature !

    Et vous ?

    Saurez-vous remplacer les pointillés par vos réponses ?

     

     Dominique

      Image hébergée gratuitement chez www.imagehotel.net

      

    Et si demain n'existait pas...

    Je reste là, plantée, interdite, enfermée dans ces quelques mots « et si demain n’existait pas… ».

    Mon esprit s’ankylose, se bloque, ne comprend plus, lui qui est toujours en avance dans le temps. « Comment ! demain n’existe pas ! ! ! »

    L’effet de surprise ne dure que quelques secondes et bien vite l’esprit reprend ses cogitations :

    Que se passerait-il si demain n’existait pas ?

    - chouette, le dossier rébarbatif que j’ai a réglé. Envolé !

    - mes échéances à payer. Annulées !

    - mes résultats médicaux. Inutile !

    - ..........


    Ouf !, je me sens mieux, demain a raison de ne pas exister. Ah oui, mais…

    - plus de vacances au camping. Moi qui me faisais une joie de retrouver nos amis de l’année dernière.

    - Et j’entendrais plus le rire des enfants

    - Et je ne verrais plus la « tronche » de mon patron. Finalement, je l’aime bien.

    - ..........


    A vous de remplir les points de suspension.

    Demain est dans notre tête et n’a pas de réalité.

    Pris dans le tourment des contrariétés, on oublie souvent de vivre pleinement les petites choses simples de la vie qui sont souvent des petits bonheurs : un mets savoureux, une belle musique, une présence…

    En s’éparpillant vers demain, nous nous égarons car demain ne sera sans doute pas comme dans notre film intérieur.

    Et pendant ce temps là, notre corps fait quoi ? Il est en pilote automatique… Il avale sans apprécier le mets, il entend des sons sans écouter la mélodie, il ne ressent pas la présence ou l’absence de l’autre.

    Et si un événement imprévu se présente… le temps de réaction peut avoir de fâcheuses conséquences.

    « La vie est ce qui nous arrive pendant qu’on fait d’autres projets » Thomas La Mance

    Regardons ce que nous propose l’instant présent. Agissons pour ce qui est nécessaire et ce qui peut l’être.

    Et quelque soit les ingrédients de l’ici et le maintenant composons notre recette de l’instant. Elle sera plus ou bien réussie mais ce sera notre recette et cherchons à nous améliorer à chaque fois.

    Et n’oubliez pas, c’est souvent une erreur de préparation qui a donné les recettes les plus savoureuses…



    Par Marie-Claude Haumon, Psychothérapeute, France.

     


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