• Mon Ami Ben

    De Julia Romp
    350 pages, aux Editions Jean-Claude Gawsewitch (mai 2011)

    ISBN-10: 2350132676
    ISBN-13: 978-2350132679

    [Sélection du Prix Littéraire 30 Millions d'Amis 2011]

     

    Résumé :

    Dans un texte autobiographique, Julia, mère célibataire londonienne, raconte la difficulté d’élever Georges, son petit garçon autiste. Coupé du monde, renfermé sur lui-même, Georges, neuf ans, montre une grande violence envers les autres en général, et sa mère en particulier. L’arrivée d’un chat aussi seul et perdu que lui va permettre au petit garçon de reprendre goût à la vie et de surmonter enfin sa terrible maladie. C’est grâce à ce chat nommé Ben, et à son caractère peu commun, que Georges va pouvoir s’ouvrir aux autres et rendre à sa mère tout l’amour qu’elle lui a donné.

    Mais, un jour, cet équilibre retrouvé bascule. Parce que ses maîtres le laissent à l’occasion d’un court voyage, Ben s’échappe et Georges s’effondre sur lui-même. C’est alors que Julia va se livrer, par amour pour son fils, à une quête désespérée pour retrouver le chat. Trois mois passeront sans entamer sa volonté, et elle devra traverser le pays malgré la neige et les centaines de kilomètres, pour pouvoir enfin déposer Ben dans les bras de son fils pour Noël.

    Une histoire vraie et bouleversante sur les liens qui unissent l’homme à l’animal et une leçon d’espoir pour l’autisme enfantin. Enfin, une leçon de courage d’une mère célibataire qui a tout subi par amour, pour le bien de son fils.

     

    Mon avis :

    Ce livre doit être lu avec un paquet de mouchoirs à côté de nous. Il se lit d'affilée, en peu de temps, tellement tout est bien raconté. L'histoire vraie est merveilleuse et émouvante.

    L'histoire de cette jeune fille heureuse, qui élève seule son enfant et qui découvre très tard qu'il est autiste, est prenante !... Je sais ce qu'est l'autisme et croyez-moi, c'est loin d'être facile à vivre et à gérer, tant pour les personnes qui en souffrent, que pour les personnes proches. Le regard des autres, les critiques de personnes qui ne connaissent pas la maladie font très mal. Pour deux parents, c'est déjà très difficile, alors pour une jeune fille seule, qui fait face à l'indifférence et l'incompréhension de tous... est encore plus dificile à vivre. Mais elle n'a jamais abandonné, toujours tout fait, en mère vraiment exemplaire que j'admire profondément.

    Mais ce chat est venu changer littéralement leur vie, de façon tellement inattendue !

    Julia et Georges ont commencé par sauver la vie de ce chat errant, blessé et marqué par la vie. Il venait dans leur jardin, dormait dans la remise, mais restait très distant. Il a fallu de la patience à Julia pour l'attraper et l'emmener chez le vétérinaire. Depuis lors, un lien s'est installé entre ce minou, Georges et elle... tout simplement magnifique et magique.

    Comme le dit Julia à un moment... ses sentiments envers ce chat s'apparentent à ceux qu'elle éprouve pour son fils, comme si elle avait un second fils... et je la rejoins à 20000 % quand elle dit que ce chat faisait entièrement partie de la famille. C'est ainsi que je vois les choses aussi.

    Dans la 3ème partie du livre, où Ben disparaît, on voit à quel point cette femme est courageuse, tenace et à quel point elle tient à son fils et à Ben. Elle recherche le mimi avec tant de hargne, de méthode et de ténacité, sans relâche, s'en fichant bien de ce qu'on peut penser d'elle... Elle continue malgré les remontrances de son fils. La souffrance qu'ils ont eue pendant les 3 mois d'absence de Ben est incroyablement bien décrite. Je pouvais la ressentir en moi. J'admire cette femme pour l'amour dont elle est capable. Tant pour son fils, que pour son minou, que pour les humains et animaux en général.

    Ce qui est encore plus formidable et sans trop révéler de choses, pour ceux qui n'ont pas encore lu le livre, c'est une partie de l'épologue, inattendue, incroyablement émouvante et inespérée. C'est tout simplement incroyable de constater les changements de Georges !

    Je voudrais citer un extrait qui me touche particulièrement... page 140 :

    "En la déposant chez le vétérinaire, j'essayai de me convaincre que je ne m'étais pas attachée à cette chatte. Mais je me racontais des histoires : j'avais déjà secouru toutes sortes d'animaux, mais Babou était différente. Ses yeux, sa façon de me regardern la sagesse qui rayonnait d'elle... J'ai toujours été convaincue que les animaux avaient une âme, exactement comme les êtres humains, et cette âme-là me semblait venir du fond des âges. Comme si elle voulait me transmettre un secret séculaire. Mais lequel ?" 

    Incroyable !!! Julia Romp me tire les mots de la bouche. C'est exactement ce que j'ai ressenti en regardant Mel, certaines fois... quand elle me fixe. J'ai l'impression qu'elle vient d'un autre âge, transmettre un message, un secret important. Cà cloue sur place, croyez-moi ! On a l'impression d'être rien du tout, un petit grain de sable dans l'univers... C'était ma petite parenthèse...

    En cours de lecture, j'ai eu l'idée d'aller chercher sur internet des photos du minou... et j'ai trouvé les photos de Julia Romp, avec son fils Georges et leur petit amour Ben...

    Ensuite, j'ai pu lire le restant du livre avec des images dans la tête... 

    C'était merveilleux, comme si j'étais en train de voir le film...

    J'ai ri, pleuré, tourné les pages à toute vitesse, pour savoir la suite.

    J'ai lu ce bouquin en 3 jours et encore, j'ai essayé de me freiner... 

    Voici Ben, photo publiée lorsqu'il a disparu, sur un journal local : Link

    Mon Ami Ben

    Julia et Ben

    Mon Ami Ben

    Georges et Ben

    Mon Ami Ben

    Et voici toute la petite famille réunie par l'amour entre l'humain et l'animal

    Mon Ami Ben

    Je ne peux même pas exprimer à quel point cela me réchauffe le coeur, de voir que les relations entre humains et animaux peuvent être aussi belles... dans ce monde de brutes.

    Quand on regarde la photo suivante, on ne voit pas que Ben est autiste... on voit juste une mère et son fils, souriants, confiants et heureux... Je sais que ce n'est pas toujours le cas.

    Les voir sourire, heureux est la plus belle chose qui soit... grâce à un petit chat qui avait besoin d'amour, lui aussi... Merci à Ben et merci à Julia, qui a tant d'amour en elle... 

    Mon coeur sourit, lui aussi... 

    Mon Ami Ben

    J'ai trouvé aussi sur le net, cette vidéo à laquelle je ne comprends rien du tout, puisqu'elle est en anglais... mais j'y vois des sourires, j'y vois Georges en train de regarder la caméra en face, j'y vois un Ben magnifique et heureux... J'y vois tout simplement une famille heureuse et tout çà n'a aucun prix, surtout après tout ce qu'ils ont souffert, chacun !

     

    A lire, à lire absolument et sans attendre. A lire et à garder...

    Si vous cherchez un livre émouvant... filez acheter "Mon ami Ben"...

    Vous ne serez pas déçu(e)s, ou alors c'est que vous êtes vraiment difficile !!!

    J'ai adoré ce livre et je donne la note de 9/10.

     

    Dulce

     

    "L'amour réunit les coeurs qui s'aiment"

      

    Article édité à l'identique, sur le blog de mes petites plumes d'ange... ici.

     


    6 commentaires
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    A la caisse d'un supermarché, une vieille dame choisit un sac en plastique pour ranger ses achats.

    La caissière lui reproche de ne pas se mettre à l'écologie et lui dit: 

    - Votre génération ne comprend tout simplement pas le mouvement écologique. Seuls les jeunes vont payer pour la vieille génération qui a gaspillé toutes les ressources !     

    La vieille femme s'excuse auprès de la caissière et explique :
    -   Je suis désolée, il n’y avait pas de mouvement écologiste de mon temps.

    Alors qu'elle quitte la caisse, la mine déconfite, la caissière ajoute :
    -  Ce sont des gens comme vous qui ont ruiné toutes les ressources à nos dépens. 
    C'est vrai, vous ne considériez absolument pas la protection de l'environnement dans votre temps !

    Alors, un peu énervée, la vieille dame fait observer qu'à l'époque on retournait les bouteilles de verre consignées au magasin.

    Le magasin les renvoyait à l'usine pour être lavées, stérilisées et remplies à nouveau : Les bouteilles étaient recyclées, mais on ne connaissait pas le mouvement écologique.

    Elle ajoute :

     De mon temps, on montait l'escalier à pied : on n'avait pas d'escaliers roulants et peu d’ascenseurs.

    On ne prenait pas sa voiture à chaque fois qu'il fallait se déplacer de deux rues : On marchait jusqu'à l'épicerie du coin.

    Mais, c'est vrai, on ne connaissait pas le mouvement écologiste.

    On ne connaissait pas les couches jetables : on lavait les couches des bébés.

    On faisait sécher les vêtements dehors sur une corde à linge, pas dans un machine de 3 000 watts. On utilisait l'énergie éolienne et solaire pour sécher les vêtements.

    On ravaudait systématiquement les vêtements qui passaient d'un frère ou d'une sœur à l'autre.
    Mais, vous avez raison, on ne connaissait pas le mouvement écologiste.

    On n'avait qu'une TV (quand on en avait…) ou une radio dans la maison ; pas une dans chaque chambre.
    Et la télévision avait un petit écran de la taille d'une boîte de pizza, pas un écran de la taille de l'État du Texas.

    On avait un réveil qu’on remontait le soir. Dans la cuisine, on s'activait pour préparer les repas ; on ne disposait pas de tous ces gadgets électriques spécialisés pour tout préparer sans efforts et qui bouffent des watts autant qu'EDF en produit.

    Quand on emballait des éléments fragiles à envoyer par la poste, on utilisait comme rembourrage du papier journal ou de la ouate, dans des boîtes ayant déjà servi, pas des bulles en mousse de polystyrène ou en plastique.

    On n'avait pas de tondeuses à essence autopropulsées ou autoportées : On utilisait l'huile de coude pour tondre le gazon.

    On travaillait physiquement; on n'avait pas besoin d'aller dans un club de gym pour courir sur des tapis roulants qui fonctionnent à l'électricité.

    Mais, c'est vrai, on ne connaissait pas le mouvement écologiste.

    On buvait de l'eau à la fontaine quand on avait soif.

    On n'utilisait pas de tasses ou de bouteilles en plastique à jeter.

    On remplissait les stylos dans une bouteille d'encre au lieu d'acheter un nouveau stylo.

     On remplaçait les lames de rasoir au lieu de jeter le rasoir entier après quelques utilisations.

    Mais, c'est vrai, on ne connaissait pas le mouvement écologiste.

    Les gens prenaient le bus, le métro, le train et les enfants se rendaient à l'école à vélo ou à pied au lieu d'utiliser la voiture familiale et maman comme un service de taxi 24 H sur 24.

    Les enfants gardaient le même cartable durant plusieurs années, les cahiers continuaient d'une année sur l'autre, les crayons de couleurs, gommes, taille- crayon et autres accessoires duraient tant qu'ils pouvaient, pas un cartable tous les ans et des cahiers jetés fin juin, de nouveaux crayons et gommes avec un nouveau slogan à chaque rentrée.

    Mais, c'est vrai, on ne connaissait pas le mouvement écologiste.

    On n’avait qu’une prise de courant par pièce, et pas de bande multiprises pour alimenter toute la panoplie des accessoires électriques indispensables aux jeunes d'aujourd'hui.

    ALORS VIENS PAS ME FAIRE CH… AVEC TON MOUVEMENT ÉCOLOGISTE 

    Merci de ne pas imprimer ce message afin de préserver l’environnement.

    Mais ne vous privez pas de faire suivre !

     

    Texte reçu par mail ce jour... je partage 

     


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