• HYMNE AUX DEUX MAMANS...

        

      

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    Il était une fois deux femmes qui ne s'étaient jamais rencontrées :

    Une dont tu ne te souviens plus.

    L'autre que tu appelles Maman.

    Deux vies différentes dans l'accomplissement d'une seule, la tienne.

    L'une fut ta bonne étoile,

    L'autre est ton soleil.

    La première te donna la vie, la seconde t'apprit comment la vivre.

    La première créa le besoin d'amour, la seconde était là pour le combler.

    L'une te donna ses racines, l'autre t'offrit un nom.

    L'une te procura la graine du talent, l'autre te proposa un but.

    L'une créa l'émotion, l'autre calma tes angoisses.

    L'une reçut le premier sourire, l'autre sécha les larmes.

    L'une t'offrit en adoption, la pauvre, c'est tout ce qu'elle pouvait t'offrir...

    L'autre pria pour avoir un enfant, et Dieu la mena vers toi.

    Et maintenant, quand en pleurant, tu me poses l'éternelle question : "de qui suis-je le fruit ?"

    De l'une et de l'autre, mon enfant, tout simplement de deux formes différentes d'amour.

     

    Auteur inconnu « Le legs de l'enfant adopté » Adaptation d'un poème en anglais Affiché à l'entrée de la fondation K.B.F. de Manille.

     

     

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    Moi qui désire tellement avoir un enfant, je peux comprendre les sentiments de ces deux femmes...

    L'une qui décide de faire adopter son enfant et l'autre qui l'adopte.

    L'une qui souffre le martyr et l'autre qui est au comble du bonheur.

    L'une qui noubliera jamais et l'autre non plus.

    Ce doit être une horreur de laisser son enfant à une autre... Il faut certainement beaucoup de force et de désespoir pour prendre une décision pareille. J'imagine que ce doit être un déchirement éternel à l'intérieur de soi. Laisser son enfant, qui a grandit à l'intérieur de soi, à une autre, ce doit être un manque à vie... une douleur vive. J'ai mal pour toutes ces femmes qui ont dû un jour prendre cette décision et qui souffrent souvent en silence...

    De l'autre côté, il y a ces autres femmes qui ne peuvent pas avoir d'enfants, celles qui souffrent aussi de ne pouvoir donner leur amour... Ces femmes qui n'attendent qu'un enfant à leur vie pour être totalement heureuses... Ce sont des femmes qui sont prêtes à accueillir des enfants avec tout l'amour d'une vraie maman.

    La nature fait parfois si mal, dans nos coeurs...

    Certaines adoptions sont malheureusement râtées... personne ne s'y retrouve...

    Heureusement, beaucoup sont un succès et comblent une famille et un enfant abandonné par une maman qui a eu le courage de le rendre heureux sans elle...

    L'amour de ces deux mamans, c'est la plus belle chose qui soit.

    Respect et chapeau bas pour les deux.

    Evidemment, il est des mères qui abandonnent leur enfant sans le moindre regret...

    Mais celles-ci, méritent-elles vraiment le nom de mère ?

    Je sais, il ne faut pas critiquer sans savoir.

    Mais moi qui désire tellement un enfant et qui ai tant de mal pour l'avoir, d'où  je t'attends, le texte que j'ai écrit il y a quelques mois.

    J'ai des difficultés pour comprendre l'abandon sans regrets.

    Bonne journée à tous.

     

    Dominique

     

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    PS 

     Voici le commentaire que Martine m'a laissé.

     Je le trouve très intéressant parce que plusieurs cultures existent...

    et que c'est intéressant de le savoir.

    L'amour ne se montre pas partout de la même manière.

    L'important c'est qu'il y ait amour.

     

     

    C’est parfois une question de culture.
    On m'a expliqué qu’à Haïti, il était courant de faire don d'un enfant.
    Ce qui psychologiquement est différent du terme "abandonner".
    J'ai vu des familles africaines où l'enfant portait le nom de l'oncle (pas le prénom) dans un but honorifique...
    où l'enfant était élevé par une tante pendant que les parents étaient au loin... Et ceci sans problème...
    bises et bonne journée  

     

     
     

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  •  Le livre de notre vie...

     

     Je trouve le petit texte suivant criant de vérité, à vous de juger.

    Bonne journée...

    Bientôt le week-end.

    Dominique

     

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    "Chaque être humain est aussi un livre, un livre qu'il a lui-même écrit... Mais souvent, quel charabia, quelle cacophonie ! Toutes les anomalies et les aberrations sont là. Quand deux de ces livres se rencontrent et s'amourachent l'un de l'autre, ils sont occupés jour et nuit à se lire mutuellement, mais qu'apprennent-ils ? L'enfer. Car les humains n'ont pas encore commencé à écrire consciemment leur propre livre... Mais le jour où ils seront conscients de la nécessité d'écrire enfin leur propre livre, quand ils se rencontreront, ils seront émerveillés de pouvoir lire les uns sur les autres des signes sublimes : les qualités, les vertus, les dons que chacun aura travaillé à développer en lui-même."

    Aïvanhov  (Omraam Mikhaël)

    (La pédagogie initiatique tome II)


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